[Documentaire] Avec les Vivantes: en finir avec les violences faites aux femmes

Le 25 novembre marque la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Chaque année, plus de 220 000 femmes sont victimes de violences infligées par un conjoint ou ex-conjoint en France. Les sévices ont souvent lieu dans l’intimité des foyers et revêtent de multiples formes, en son sein ou en dehors: coups, viols, mutilations sexuelles, séquestrations… Jusqu’au féminicide. En 2019, plus de 150 femmes ont ainsi été tuées par leur partenaire ou ex-partenaire. Pendant un an, j’ai suivi quatre femmes qui luttent pour que les choses changent. 

Affiche du film

Voir le documentaire ici

Critique dans Le Monde
Critique dans Le Parisien

Fabienne Boulard est major de police dans les Yvelines, à l’ouest de Paris. Depuis près de dix ans, elle anime des formations auprès de ses collègues, stagiaires policiers ou professionnels confirmés, pour mieux prendre en charge les victimes de violences conjugales. Qu’il s’agisse de sensibiliser à l’accueil au commissariat ou lors d’interventions au domicile, cette policière chevronnée combat les stéréotypes intégrés par son propre corps de métier. Elle travaille également avec les associations et les hôpitaux de son département pour améliorer la prise en charge globale des victimes.

Isabelle Steyer, elle, est avocate au barreau de Paris. Depuis sa prestation de serment, il y a vingt-sept ans, elle s’est fixé un objectif ambitieux : protéger et défendre les femmes et les enfants victimes de violences et améliorer les textes de loi pour que cesse l’impunité accordée aux auteurs.

De son côté, Louise est interne de gynécologie-obstétrique et de médecine légale à l’hôpital de Rennes, en Bretagne. Sensible au sujet des violences auxquelles elle est confrontée au quotidien, elle a décidé d’effectuer son stage de six mois à la Maison des Femmes de Saint-Denis, au nord de Paris. Ce lieu unique en France permet une prise en charge globale des victimes : médicale, psychologique et sociale. Elle a un objectif en tête : monter une structure similaire dans l’hôpital dans lequel elle effectue son internat.

Julie, enfin, est militante et fait partie du mouvement des collages contre les féminicides. Né en 2019, ce réseau a fait pousser des messages chocs sur les murs de toute la France. Son but : faire en sorte que les femmes se réapproprient l’espace public – pour beaucoup synonyme de harcèlement de rue ou d’agressions –, et alerter les citoyens et les institutions sur la pluralité des violences subies par les femmes et les personnes discriminées. 

Pendant près d’un an, j’ai suivi ces quatre femmes pour France 24. Chacune à leur échelle, elles luttent pour que les choses changent. Découvrez le récit de leur quotidien dans ce premier documentaire disponible en trois langues.

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