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© Maxime Rousseau / Altapress 2019

Le 24 juin 2007, Philippe Meyer est venu installer son studio radio dans une classe de mon petit lycée breton. J’avais 16 ans. On m’a tendu le micro, le temps d’un épisode de  La Prochaine fois je vous le chanterai. Après ce court épisode radiophonique, je ne me suis plus jamais levée sans passer au moins une heure à écouter les grésillements de la bande FM. « La radio? Je vais y penser sérieusement », me suis-je dit.

Et puis il s’est produit tout un tas de choses. La plus déterminante fut sans doute mon année d’expatriation. En 2010, dans le cadre de mon cursus de cinq ans à Sciences Po Aix, je m’envole pour Johannesburg. Enfant de la campagne brétilienne, où j’ai grandi et vécu jusqu’à mes 18 ans, je n’aurais jamais imaginé une telle virée à l’autre bout du monde. Pendant un an, je deviens reporter photos pour un magazine national, en anglais. J’y couvre les défis sociaux auxquels l’Afrique du Sud post-Apartheid est confrontée. Et comme un stage permet rarement de manger à sa faim, je me transforme en jeune rédactrice-en-chef du Petitjournal.com de Johannesbourg, média en ligne à destination des francophones expatriés dans la nation arc-en-ciel. Deux jobs, deux langues, deux modes de traitement. Le texte et la photo.

De retour en Master à Sciences Po, on me tend une caméra. Coup de foudre. C’est en 2012 que j’endosse le rôle de Journaliste Reporter d’Images (JRI) pour la première fois.

A l’issue de mon M2, je rejoins l’équipe de HUMAN, un documentaire de Yann Arthus Bertrand. Pendant un an et demi, je conduis alors deux-cents interviews pour le film, en France et à l’étranger, en français, anglais et espagnol. J’y découvre les joies d’AVID Media Composer et les exigences des tournages pour le cinéma, qu’ils aient lieu dans l’hexagone ou hors de nos frontières.

A l’été 2015, Spicee m’envoie réaliser un long format en Californie. La même année, je suis admise au concours du CFJ (Centre de formation des journalistes de Paris). Je reprends donc mes études et intègre la promotion 70, en alternance avec France 24, où je passe deux ans au service reportage.

Bénévole à Radio Campus Paris, en parallèle de mon travail de reporter et de mon cursus au CFJ, je bafouille alors quelques chroniques, réalise des reportages et mène des interviews pour La Matinale de 19H. J’y suis également chroniqueuse pour Les Fesses à l’Air (2015-2019) et pour l’émission parodique Chablis Hebdo, dans laquelle j’endosse le rôle d’Elise Lustrée, journaliste à Quiche Investigation, aventure qui durera 8 ans, de 2015 à 2023.

En septembre 2017, je quitte à nouveau l’hexagone, mais pour rejoindre l’Espagne cette fois, en tant que correspondante.  Je pose les pieds à Madrid le jour où le parlement catalan vote l’organisation d’un référendum d’autodétermination qui fera la Une de centaines de médias partout dans le monde. Je suis alors loin d’imaginer que je vais passer les prochains mois à couvrir la plus grosse crise politique que le pays ait connu depuis la chute de la dictature. De 2017 à 2019, à Altapress, je déroule ainsi les directs et réalise des reportages (news et longs) pour France 24 et TF1, en Espagne et au Portugal.

En 2019, je regagne la France pour me lancer en tant que journaliste et réalisatrice indépendante.

En 2020, je réalise mon premier documentaire: Avec les vivantes, plusieurs fois sélectionné et récompensé dans des festivals en France, aux Etats-Unis et au Canada en 2021 et 2022.

En août 2022, l’actualité me rattrape et j’endosse à nouveau ma casquette de reporter pour couvrir la guerre en Ukraine, où je me suis rends plusieurs fois pour France 24.

De février à septembre 2023, je rejoins la rédaction de LCI, principalement pour renforcer les équipes sur le terrain en Ukraine. J’y effectue également des remplacements en tant que chroniqueuse au service international.

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Sinon, je gazouille par ici => @MelinaHuet

4 réflexions au sujet de «  »

  1. Je connais Mélina depuis septembre 2013… Une vraiment belle rencontre : jeune femme humaine, humaniste, rigoureuse, professionnelle, sincère dans son travail et son être. Une professionnelle très recommandable ! Bravo Mélina, et beau chemin dans cette énergie et cette exigence. Ravie de nos collaborations et échanges.
    M Noëlle

  2. Coucou Melina je redécouvre ton site avec une amie, que du bonheur de découvrir ton travail et tes engagements notamment pour les femmes… Bises Marie Noëlle (St Nazaire, Loire Atlantique, France)

  3. Bonjour Mélina, je me réjouis de découvrir ton site et ton parcours gage de rigueur dans ce que tu fais. Je souhaiterais te contacter pour communiquer sur mon livre Carnet De Voyage à Tombouctou après sa parution à Paris en 2015.

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