Pourquoi je suis devenue journaliste et plus précisément reporter ? 🎥🌐
🔗 Quelques éléments de réponse dans ce TEDx que j’ai donné en décembre dernier à La Rochelle.
Ça parle de Clark Kent et de Los Angeles, du Petit Prince et de l’Afrique du Sud, de Tintin et de Bill Gates. Dans le désordre.
Mais surtout, ça parle des rencontres que j’ai faites sur ce chemin, aussi sinieux que merveilleux, dont j’ai encore du mal à prendre conscience à 34 ans. Soit plus de 14 ans après avoir exercé mon premier job de bébé journaliste.
Aux côtés d’incroyables bénévoles à l’organisation ainsi que 12 autres intervenant·es (« speakers ») très, très (très) inspirant·es, j’ai évoqué mon parcours devant près de 800 personnes. Depuis mon enfance dans une petite commune française jusqu’à mes reportages en Ukraine ou ailleurs.
Rien ne me prédestinait à devenir journaliste, encore moins à parcourir la planète pour raconter les autres ou à couvrir des zones de conflit. Et pourtant.
30 minutes pour raconter ce quotidien improbable, c’est à la fois beaucoup… et si peu. Et surtout, c’est un exercice compliqué de parler de soi, quand on a l’habitude de tendre le micro aux autres, en se cachant derrière notre caméra.
Un exercice que je n’aurais jamais pu réussir sans l’aide immense de Thierry Le Pesant et Dominique Leclercq, mes coaches, mes soutiens infaillibles pendant des semaines de visio à distance.
Des ami·es désormais.
(et aussi un peu mes psy!)
Quelques petites notes de contexte pour les curieux·ses :
Non, nous n’avons pas de prompteur 🤯 🫠
Je parle plusieurs fois de consentement car Quitterie Chadefaux avait donné un super TEDx sur ce sujet quelques minutes avant moi.
Il faut écouter tous les intervenants pour comprendre la blague sur Le Petit Prince.
On n’entend pas certains échanges avec la salle mais je tiens à remercier chaleureusement les personnes présentes pour
1. avoir ri même quand c’était bancal voire carrément pas drôle
2. m’avoir permis de reprendre le fil de ma pensée et de m’avoir soufflé quelques mots-clefs quand je me suis perdue, en me rappelant de quoi je parlais 5 minutes avant de partir dans tous les sens
3. être venu·es me voir à la fin pour échanger, avoir pleuré dans mes bras alors qu’on ne se connaissait même pas
4. m’avoir écrit sur les RS dans les jours qui ont suivi
5. la force. Merci pour la force
Mention spéciale à ma meilleure amie d’avoir été dans la salle pour me soutenir alors que j’étais épuisée et terrifiée. C’était la plus belle surprise imaginable.
Et merci à tou·te·s les bénévoles TED Conferences pour leur INCROYABLE travail sur UN AN d’organisation.