Parmi les reportages qui nous ont marqué-es, avec Morgane Bona, il y a celui réalisé à Avdiivka, avant que les portes de la ville ne se referment derrière nous et ce, pour plusieurs semaines.
31 000 habitants environ début 2022. Plus que 2000 âmes à peine en ce mois de mars où nous y avons mis les pieds.
Avdiivka est sur la ligne de front depuis 2014.
Début mars, les frappes russes s’y sont intensifiées.
La ville est quasiment entièrement détruite.
Un état des lieux pire qu’à Bakhmout, avec laquelle on la compare pourtant régulièrement.
Le lendemain de notre passage, le chef de l’administration militaire locale annonçait que la ville était « en train d’être rayée de la surface de la terre » et y interdisait d’accès les journalistes
Pour Olga, Iaroslav, Sasha, les deux Mykhailo, Ivan mais aussi Vitalii, qui ne figurent pas dans le reportage mais qui nous ont accordé du temps.
Et pour toutes celles et ceux qui restent, accroché-es à leurs brindilles, leurs pierres et leurs souvenirs, malgré le danger.
Et aussi aux autres… qui tentent de les sauver.
A l’image : Morgane Bona
Fixeur : Dmytro Kovalchuk